Attention, l'article qui va suivre traite du contenu et des extensions de Guild Wars Prophecies, Guild Wars 2 et du Monde vivant
I – Contexte Historique
Même si les origines de la cité sont assez obscures, elles se mêlent avec les origines de la Kryte elle-même en tant que nation [1]. Cette dernière, à défaut de pouvoir être datée avec précision, existe depuis au moins 300 Ap.E. [1:1], date qui, d'après la Chronologie générale [1:2] et la Chronologie des manuscrits de GW Prophecies (Fig.1), correspondrait à la « fondation » ou tout du moins au changement de statut de la cité, notifiée comme devenant une « Colonie » sans plus de précisions. Une hypothèse, un peu légère, propose qu’il s’agirait initialement d’une colonie elonienne. Cette théorie se base sur le nom de la cité, étant donné l’absence du lion dans la faune tyrienne alors qu’il est très commun à Elona. Mais cela suggérerait que la Cité aurait toujours porté ce nom, ce dont nous n’avons aucune certitude. Par ailleurs, au moment de la sortie du jeu Prophecies [2], nous ne savons pas si l’équipe de développement avait déjà conçu le continent Elonien. Cependant, certaines pages mentionnent ce statut de « colonie elonienne », comme la timeline générale du Wiki de GW1 [3] et la chronologie des romans La mer des lamentations du Lien de la Destinée (Fig.2).
Figure 1: Extrait des manuscrits de Guild Wars Prophecies
Figure 2: Chronologie relative aux romans la Mer des lamentations et du Lien de la Destinée
Quoiqu'il en soit, il semblerait toujours d'après la timeline de GW Prophecies (Fig.1) que la nation de Kryte acquiert son indépendance en 358 Ap.E., dans des circonstances qui ne nous sont plus connues aujourd'hui. Il semble également que l'établissement de ces « colonies » et/ou leur indépendance en un royaume viable et autonome aient eu un lien avec un certain Mazdak le Maudit [4] qui, d'après les dires de Trahearne au cours de la mission Au cœur de l'hiver [5], aurait été de son vivant un prince membre de la lignée royale d'Orr, et de ce fait automatiquement du sang du Roi Doric. Aujourd'hui une Liche corrompue par Zaithan, il aurait à l'époque renoncé à ses prétentions au trône pour aller fonder ce qui allait devenir la Kryte.
De fait, toujours durant cette même mission, il est possible de parler à l'un de ses serviteurs, un certain Capitaine Bragen (Fig.3) qui tend à confirmer cette version de l'histoire. Il est donc probable que l'établissement de ces « colonies » tienne davantage d'un mouvement migratoire issu d'Orr, plutôt que d'Elona, mais comme tout élément historique, c'est sujet à interprétation et à débat. En plus de tout le reste, un dernier indice vient étayer et confirmer partiellement les données chronologiques concernant l'établissement de la Kryte, c'est la description de la Côte des Divinités disponible en 1072 Ap.E. (Fig.4).
Enfin, sachez qu'aujourd'hui encore, vous pouvez visiter le tombeau de ce premier « Roi » de Kryte, au lieu dit Crypte de provernic [6] dans les Champs de Gendarran actuels [7] (Fig.5).
Figure 3: Les dialogues (dans l'ordre du déroulé de la mission) de Trahearne et du capitaine Bragen, servant naguère la couronne de Kryte
Figure 4:
Figure 5:
Notes :
II- L'Arche du Lion antique (x/300 Ap.E. - 1067 ? Ap.E.)
À la suite de tout ce qui a été dit jusqu'à présent, il est temps de vous présenter le premier visage de l'Arche du Lion. À ce jour, nous ne disposons que d'une seule source relatant cette époque, c'est la description de ladite ville en 1072 Ap.E. :
La présence même de cette description qui, même si elle confirme une version antérieure à celle qu'ont connue les joueurs de Guild Wars premier du nom, questionne. En effet, si l'on se fie à la chronologie communément admise, Doric ici serait mort peu de temps après les événements de l'Exode, soit vers 1Av.E./0. Il est donc difficilement possible que l'Arche du Lion ait été sa résidence royale. Un autre indice vient étayer cette version des faits, c'est le Guet du Roi [1] (Fig.6).
Figure 6:
Il m'est donc extrêmement difficile de vous restituer ce à quoi pouvait ressembler la ville à son commencement, peut-être une architecture proche de celle que l'on peut trouver à Orr ? Si l'on adhère à cette version.
Ce qui est certain en revanche, c'est qu'elle a bel et bien été la demeure des descendants de Doric, les souverains krytiens, descendants de Mazdak. A tel point qu'elle est devenue la capitale culturelle et administrative du royaume, et ce même après la montée au pouvoir de l'Ordre du Blanc-manteau, probablement aux alentours de 1067 Ap.E. [2]
Notes :
III – L'Arche du Manteau (1067 ?/1070 Ap.E. ? - 1219 Ap.E.)
Faisons à présent un bond dans le temps. Le second visage de la célèbre cité se trouve être celui que tous les joueurs de GW Prophecies connaissent. Elle est le fruit d'une période agitée pour l'histoire krytienne. C'est en effet à ce moment-là, entre 1013 Ap.E. et 1070/72 Ap.E., que se déroula la troisième Guerre des Guildes [1], et ses conséquences désastreuses pour le genre humain. (Pour plus d'informations, ou pour une petite piqûre de rappel, je vous invite à consulter l'article dedié ici ). C'est ce moment que choisirent les Charrs, à l’affût d'une faiblesse de leurs ennemis héréditaires, pour lancer l’assaut sur la Kryte. Le Roi Jadon [2][3], alors à la tête du pays déserta le trône, abandonnant sa nation à son sort. C'est alors qu'intervient un personnage aujourd’hui célèbre : Saul d'Alessio [4]. (Idem, petit rappel ici)
Après sa rencontre accidentelle avec l'antique peuple des Mursaats, il revint dans son pays habité par sa nouvelle foi, celle des « Invisibles », autour de laquelle il fédéra très vite de nombreux adeptes qui se réunirent au sein d’une organisation nommée le Blanc-Manteau, couleur de la tunique portée par les membres.
Contre toute attente, ils réussirent à repousser l'invasion des Charrs, mais au prix de la vie de nombreuses personnes, y compris Saul lui-même. Malgré la « disparition » [5] de son leader, l'Ordre continua d'exister. Ainsi, Dorian [6] succéda à Saul, et le Blanc-Manteau brigua le pouvoir laissé vacant en Kryte.
Même si les tenants de cette prise de contrôle nous sont grandement inconnus, les manuscrits de GW Prophecies nous apprennent qu'ils installèrent des places fortes un peu partout sur le territoire krytien et investirent les points stratégiques, y compris l'Arche du Lion. Ici aussi, c'est le même document qui nous renseigne sur l'état actuel de la Cité :
Encore une fois, il est difficile de se prononcer sur l'ampleur des destructions provoquées par les acolytes de l'Ordre, mais la ville fut entièrement remaniée pour répondre à leurs ambitions.
Toujours est-il que beaucoup d'éléments architecturaux emblématiques, comme La fontaine au lion, (Fig.8), La caserne de la garde du Lion (Fig.9) ou encore le Donjon de l'Arche du Lion (Fig.10) (Liste non exhaustive), datent de cette époque.
Figure 8 à 10: Vues des principales infrastructures en 1072 Ap.E.
Pour terminer, il est intéressant de noter que malgré sa puissance, l’Ordre du Blanc-Manteau laissa en place les gardiens traditionnels de la ville, la Garde du Lion [7]. Qui, avant d'être l'organisation multiraciale que l'on connaît aujourd'hui fut probablement une guilde tout à fait humaine, rattachée à la couronne de Kryte dans ses premiers temps d'existence [7:1].
Notes :
IV – L'Arche du Lion de Marrin (1230/31 Ap.E. – 1327 Ap.E.)
Comme précédemment, procédons à un nouveau saut de puce dans le temps jusqu’aux alentours de 1219 [1]. C’est à cette période troublée que se déroulèrent, en bonne partie, les événements menant à l’établissement de la Kryte moderne et aux changements qui en découlèrent. L'élément déclencheur de cette série d'événements n’est rien de moins que le réveil de Zhaitan [2], dont les conséquences furent multiples, à commencer par la remontée de la péninsule orrienne qui provoqua un gigantesque raz-de-marée dévastant les côtes de tyrienne jusqu'aux rives du Désert de cristal ici. C'est lors de cette catastrophe que fut renommée l'étendue d'eau séparant Orr et la Kryte : la Baie des sirènes en Mer des Lamentations.
Bien entendu, l'Arche du Lion, située non loin de l'épicentre fut frappée de plein fouet, une bonne partie de ses installations détruites et les éléments architecturaux cités précédemment engloutis sous les eaux (Fig. 11).
Et pour parfaire le tableau, Zhaitan profitant des restes des dizaines de milliers de citoyens d'Orr trépassés avant et pendant le Cataclysme de 1071 [1:1], trouva ici un terreau fertile pour la création de sa nouvelle armée de revenants avec laquelle il constituera (entre autre) une flotte puissante. Alors, l’accès à Cantha fut bloqué et ils lancèrent des raids un peu partout sur les côtes tyriennes. C’est ainsi qu’il devint le principal antagoniste de Guild Wars 2.
Figure 11:
Les conséquences pour la Kryte furent désastreuses. Qui était à l’époque sous le règne du Roi Baede (1180/1219-2159 Ap.E.) [3][4], qui fonda véritablement la Kryte moderne avec le système actuel de dialogue entre le Ministère et la personne du monarque [3:1][4:1]. Quoiqu'il en soit, sa capitale sous les eaux, le gouvernement n'eut d'autre solution que de bâtir un nouveau lieu de pouvoir, loin de leur domaine ancestral. Établi approximativement vers 1220 Ap.E. [1:2][5] dans la province de Shaemoor, qui existait déjà en 1072 Ap.E. (Fig. 12), il fut nommé Le Promontoire Divin [5:1]. Ce nouveau bastion construit, Baede ne renonça pour autant pas à la reconquête de son ancienne capitale, envoyant un grand nombre de navires pour débarrasser les ruines de l'Arche du Lion des serviteurs de Zhaitan qui occupaient alors les lieux, puis des corsaires et flibustiers en tous genres qui prirent leur suite.
Figure 12: Comparaison de l'emplacement du Promontoire entre 1072 Ap.E. à nos jours en 1333 Ap.E. (à la date de rédaction de cet article)
C'est à ce moment qu'entre en scène un personnage désormais largement connu, Cobiah Marrin [6]. Comme tous les événements marquants de sa vie sont relatés dans le troisième roman de la franchise des Guild Wars, La Mer des lamentations [7], il ne sera renseigné ici que les plus marquants.
Au départ simple marin ayant grandi à l'Arche, il fut le seul survivant d’une expédition envoyée pour enquêter sur des disparitions inexpliquées de navires au large de la Kryte aux alentours de 1219 Ap.E. À cette occasion, ses compagnons et lui combattirent une créature marine appelée Gueule, Gouffre ou Abîme, selon les traductions.[6:1] C'est à ce moment qu'ils assistèrent à la remontée d’Orr. À la suite de cet épisode, il rencontra son futur équipage. Il devint dès lors pirate et contrebandier. [6:2]
À la tête de son navire, l'Orgueil/Fierté [8], Cobiah essaya notamment de capturer un bâtiment, le Capricorne [9], duquel s'inspire directement la carte JcJ de la Revanche du Capricorne. [10] Toujours est-il qu'aux alentours de 1229 Ap.E., avec son équipage, il attaqua l'un des plus puissants navires du royaume de Kryte, le Grâce de Salma [11], mais furent interrompus par l'apparition surprise d'un grand navire de la flotte de Zhaitan, le Présage/Héraut [12], qu’ils réussirent à défaire. Ce dernier est d’ailleurs toujours visible en jeu et repose au large de l'actuel Saut de Malchor. [13] (Fig.13)
Figure 13: L'épave du Présage/Héraut
C'est à partir de ce moment que germa dans sa tête l'idée de la nécessité de s'unir, de créer un centre de résistance face au chaos des forces du Dragon de la mort. [6:3] Les cales pleines de la cargaison du Grâce de Salma dont l’équipage avait été épargné, ils firent route vers les ruines de l'Arche et décidèrent d'entamer sa reconstruction à l'aide des matériaux glanés sur les épaves à proximité et grâce à l'or subtilisé au roi Baede [6:4].
La fondation de cette nouvelle Arche du lion fut officialisée aux environs de 1230/1231 Ap.E., période à laquelle furent également fondés le Conseil du Capitaine [14] et la définition du statut de Commodore [15], les deux organes du pouvoir contrôlant la Cité.
Il est aussi intéressant de noter qu'à l'initiative de Cassin Hoppal [16], un historien natif des lieux, ont été érigées douze plaques commémorant les différents événements marquants de la vie de Cobiah. Plaques, que l'on peut retrouver aujourd'hui en jeu principalement dans l'Arche actuelle, et qu'elles font l'objet d'un succès : « Féru d'histoire » [17] (Fig.14).
Notez aussi que l'une de ces plaques marque l'emplacement de la tombe du pirate fondateur et de sa femme Isaye [18].
Figure 14: Les plaques de Cobiah Marrin
Ce bâti, fondé sur la récupération et le recyclage, donnait à la ville un cachet tout particulier dont il nous reste aujourd'hui des archives images et vidéos. Vous pouvez en avoir un aperçu via, entre autres, la chaîne de Nico le Ch'ti [19]. C'est donc cette version que les joueurs pouvaient observer au début des événements de Guild Wars 2, jusqu'à sa destruction lors des terribles événements de la saison 1 du Monde vivant en 1327 Ap.E., qui marqua l'apparition du personnage de Scarlett Bruyère [20].
Figures bonus: différentes vues de l'ancienne Arche du lion de Marrin
Notes :
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V – L'Arche du Lion moderne (1327 Ap.E. – x)
Cette version de l’Arche du Lion est la dernière et celle que les joueurs connaissent actuellement, à la date de 1333 Ap.E. sur la timeline Guild Wars [1]. Elle est le résultat des profondes mutations sociétales, culturelles, techniques et technologiques qui secouèrent la Tyrie pendant sa lutte contre les Dragons Ancestraux. Elle fut pour la troisième fois de son histoire quasiment entièrement rasée puis reconstruite. Pensée comme poste de commandement de la résistance contre les dragons, elle incarne finalement un symbole de résilience : toujours ciblée, parfois touchée, mais jamais détruite, que ce soit lors des assauts de Zhaitan en son temps ou de Ceara alias Scarlett Bruyère.
Sans détailler outre mesure les événements qui se déroulèrent lors de la saison 1 du Monde Vivant [2], ladite Scarlett, née Ceara, sylvari du cycle du jour, eut un parcours mouvementé, motivée par une insatiable soif de connaissance, glanant tantôt chez les siens, tantôt chez les Norns, les Asuras, les Charrs ou les Humains.
Elle fut l'instigatrice d'opérations criminelles d'ampleur, comme l'Alliance de la Fusion [3], l'Alliance toxique [4], l'attaque des Etherlames [5] ou encore le Chaos mécanique [6]. Si ses motivations restèrent longtemps mystérieuses, il s'avère que son passage chez les Asuras et sa rencontre puis sa collaboration avec son mentor Omadd [7] lui donnèrent l'ambition de comprendre, voir d'influencer les forces qui régissent l’univers.
Grâce à La machine d'Omadd [8], encore visible dans l'actuelle Cimesèche [9] (Fig.15), Scarlett eut un aperçu de la nature même des lois qui régissent ce monde, possiblement une vision de l'Alchimie éternelle. C’est ainsi qu’elle perdit la raison, en contemplant ce qu'aucun être vivant n'avait contemplé avant elle [10].
Figure 15: La machine d'Omadd
À partir de cet instant, elle entrevit la véritable nature de son peuple, et se mit en conséquences à intensifier ses recherches sur ce qu'on connaît aujourd'hui comme étant les Lignes de force [11][10:1]. Ces dernières constituent un réseau d'énergie qui parcourt toute la Tyrie, et se concentrent et/ou se croisent ponctuellement dans des lieux appelés "Convergences". [11:1] Utilisées jadis par les Asuras pour alimenter leurs premiers portails, ainsi que le réseau de points de passage [11:2], les Dragons ancestraux l’utilisèrent plus tard pour propager leur corruption. [11:3][2:1].
Ce que vit Scarlett, c'est Mordremoth [12], un Dragon jusqu’alors inconnu, qui sommeillait sous la jungle de Maguuma. Par cette vision, elle comprit que son peuple, les Sylvaris, n'en était rien de moins qu'une réminiscence, et que l'Arbre clair, leur « guide spirituel », aurait dû devenir l'un de ses serviteurs [13]. Au lieu de cela, pour une raison que l'on ignore, il gagna sa propre conscience, ce qui explique du même coup l'immunité de ces derniers contre la corruption des autres Dragons, particulièrement lors de la campagne contre Zhaitan à Orr.
Le récit romancé de sa vision et de sa folie est disponible via une source officielle, Ce que vit Scarlett [14], rédigée par Scott McGough, un des responsables scénaristiques actuels du Monde vivant.
En même temps que sa prise de conscience, elle prit apparemment indirectement contact avec ce dernier. Il semblerait donc que c'ait été pour accélérer le réveil de Mordremorth qu'elle se mit à placer de sondes un peu partout en Tyrie [10:2], afin de cartographier ce réseau de lignes de force, d'en trouver la convergence la plus puissante, et de tenter de rediriger son flux vers son « maître ».
Ainsi, la phase finale de son plan fut d'attaquer l’Arche du lion sous lequel se trouvait cette importante jonction d'énergie. Elle déchaîna donc toute ses forces dans la bataille, détruisant une bonne partie des infrastructures et décimant les habitants. Elle amena une gigantesque foreuse, le Percegarde [15] au point névralgique, dont les restes sont toujours partiellement visibles aujourd'hui (Fig.16).
Figure 16: le Percegarde et son épave
Juste avant sa mort qui marqua la fin de son assaut, elle réussit à mettre son plan à exécution. Ainsi, l’entité qui sommeillait sous la jungle fut réveillée. C'est de ces événements que découlent l'histoire de la saison 2 du Monde vivant et celle de Heart of Thorns.
Pendant un temps, à la suite de ces événements, l’Arche du Lion fut abandonnée, (Fig.17) uniquement fréquentée par quelques rescapés, certains membres des Veilleurs, du Prieuré de Durmand, de l'Ordre des soupirs et la Garde du lion. [16][17]
Les services principaux furent à cette occasion transférés au fort des Veilleurs, dans les Champs de Gendarran.
Figure 17: Vues des ruines de l'Arche du lion
Cependant, elle fut progressivement reconstruite, en partie grâce aux fonds des Zéphyrites [18][19][17:1] et ceux issus des négociations d’Ellen Kiel [18:1] et Evon Grincelame [20]. Les nouveaux bâtiments furent érigés autour du thème de la mer et des animaux marins, avec une finalité fonctionnelle, une apparence plus sobre qui reflétait davantage son statut de capitale neutre, au carrefour des races, des pensées et des savoir-faire. (Fig.18)
Cette reconstruction fut également l'occasion de faire intervenir la communauté, en effet, un appel au vote fut organisé entre le 19 et le 26 mai 2015 pour renommer toutes ou en partie ces nouvelles élévations. [21]
Figure 18: Les nouvelles infrastructures de l'Arche du lion
Enfin,
Je tiens à remercier tous ceux qui ont aidé à la rédaction de cet article : Hubert Theodore, Séda, Aby, Atis, Firael, Pixelcuicui, Blountède ou encore Gorgaan Peaudesang tant pour leurs efforts pour la correction que pour leurs contributions et leur aide lors des recherches. Je tiens également à remercier chaleureusement Pandraghon sans quoi rien de tout cela ne serait possible.