GW2Trivia Jeu de culture générale sur l'univers de Guild Wars

Les Choyas

Créatures singulières et généralement hostiles, les choyas sont un chaînon à part dans la faune de Tyrie. Nées d’une blague entre développeurs, elles furent intégrées lors de la seconde extension de Guild Wars 2 : Path Of Fire. Présentes uniquement dans les zones du Désert de cristal, elles sont à la fois attachantes et repoussantes, et sont finalement devenues emblématiques de cette région du monde.

Introduction

Si l’on apprend très tôt aux jeunes éloniens à se méfier des Choyas, c’est qu’il y a une raison.[1] En effet, cette espèce, endémique des zones désertiques du Sud de la Tyrie et d’Elona, est connue pour son agressivité contre toute forme de vie autre que Choya (et encore).
Il semblerait toutefois qu’elles fassent partie du Folklore locale, au même titre que les Lions des sables, ou les requins des sables.[2][3] Des espèces animales elles aussi connues pour leur agressivité.
Malgré tout, elles font partie du quotidien de la population du Désert, que ce soit socialement ou culinairement.[4]

I - Physiologie et description

La première étape dans l’étude d’une espèce, ou de l’étude d’une famille d’espèce, c’est la description :

Ce sont des créatures à mi-chemin entre le végétal et l’animal, bipèdes, qui ressemblent aux cactus que nous connaissons.[5] Leur organisme est doté d’épines, qui lui servent soit à se défendre (ou à attaquer), soit comme projectile.[6] Malgré une stature modeste (généralement moins d’une Kasmeer de haut), elles peuvent constituer un réel danger quand elles attaquent en groupe.

Les spécimens observés à ce jour peuvent être de trois coloris différents, dont la fonction est peu claire. Dimorphisme sexuel ? Maturité ? Statut « social » ? Sous-espèce ? Difficile de trancher. Il est à noter que certaines Choyas présentent un mélange chromatique de ces trois couleurs, spécifiquement au Domaine de Kourna.[7]

Toujours est-il que ces couleurs sont liées à un tout autre effet : lors de leur mort, chacune explose en infligeant des dommages et une altération dépendant de sa couleur : Brûlure pour rouges, Givre pour bleues et Poison pour vertes. (Figure 1)

Figure 1 : Les différents types de Choyas

Choya verte
Choya rouge
Choya bleue
Une Choya chromatique

Elles sont parfaitement adaptées à leur environnement. Ainsi, comme les cactus dont elles sont inspirées, elles peuvent (quand elles n’occupent pas des zones proches de points d’eau) s’enterrer dans le sol pour se protéger du soleil d’Elona, et ainsi préserver leur humidité.[5:1] (Figure 2)

Figure 2

Une Choya assoupie, dans les Hautes-Terres du Désert

Enfin, même si leur fonctionnement interne n’est pas compris, leur méthode de reproduction l’est encore moins. Il semble néanmoins qu’elles n’apparaissent pas spontanément puisque des petites choyas sont observables un peu partout en Elona.[5:2][8][9] Nous ignorons également comment elles sont élevées, mais il semble tout de même que les petites choyas grandissent auprès de leurs congénères.

II - Les origines

Les origines de cette espèce sont assez obscures. Concept né originellement d’une blague entre développeurs et artistes,[10] les Choyas ont dès le départ été conçues pour être des ennemies, et mauvaises par nature.

Du point de vue interne à l’univers, l’espèce est complètement absente des premières époques du jeu (1072 – 1078 Ap.E.) et apparaît seulement lors de la redécouverte d’Elona, prenant place durant Path of Fire (PoF). De plus, elle semble s’accompagner d’une transformation de la faune et de la flore élonienne entre les deux époques :

  • De nombreuses espèces endémiques de ces régions du monde semblent avoir disparues, ou en tout cas drastiquement réduites, comme les Skree (qui occupaient Istan et Vabbi), les Hekets (une variante des hyleks tyriens, qui occupaient Kourna et partiellement Vabbi), les Ntouka,[11] grands mammifères qui peuplaient Kourna ou encore les Mokele ou les Cobaltes, qui eux étaient natifs de la province de Vabbi.[12] (…) C’est dans ce contexte que sont vraisemblablement apparues les Choyas, tout comme la « faune » que nous connaissons actuellement : les requins des sables, les acarides, les lions des sables, les montures comme le Raptor ou le Voldécume (…)

  • Dans le cas des Choyas, il n’est pas inintéressant de chercher de possibles ancêtres dans l’espèce des cactus ou bourgeons (Figure 3) qui a occupé une grande partie des terres susnommées. La sous-espèce des Cactus curatifs [13] était native du Désert, et présentait un peu la même type composite flore/faune et le même comportement d’agressivité extrême. Cela étant dit, ce n’est qu’une hypothèse, qui n’est en aucun cas avérée.

Figure 3

Un specimen de "Cactus curatif" ici dans la Montée du devin

III - Un mode de vie particulier

a) Organisation sociale

Elles évoluent généralement en bande, jusqu’à trois ou quatre individus[5:3] vraisemblablement sans habitat fixe. La seule exception connue, est la communauté du Creux de Piquezone,[8:1] dans les Hautes-terres du désert.[14] Située dans une faille faisant office d’abri rocheux, elle contient une population beaucoup plus importante, d’une quarantaine d’individus environ. Elle apparaît bien plus structurée, avec peut-être des bribes d’organisation sociale et de hiérarchisation. En effet, elle est apparemment dirigée par deux « chef choya vétéran »,[15] organisant des patrouilles pour défendre les limites de leur habitat contre les créatures hostiles de la région, comme les harpies.[14:1] De même, la « colonie » est organisée autour d’un grand feu, leur permettant de cuire leurs aliments, dont les seuls connus sont les noix de coco et la chair de scarabée. Ce même feu qui leur sert de « catalyseur social », puisqu’elles peuvent être observées en train de danser en grand nombre devant les flammes.[5:4][8:2]

b) La "culture" choya

En plus du sujet d’étude qu’est le creux de Piquezone, un évènement au Domaine de Kourna nous incite, en accord avec la Chercheuse Tebb[16] qui effectue ses recherches sur les Choyas locales, à étudier la danse de ces derniers autours non plus d’une flamme mais d’effigies rudimentaires composées de roche. (Figure 4)

Figure 4:

L'Idole choya

A l’aide d’un "Analyseur de mouvements" et des données qui en découlent,[5:5][17] il est possible que les mouvements des individus lors des danses collectives aient plus qu’une fonction sociale. Ce serait peut-être aussi un langage, aussi rudimentaire soit-il. (Figure 5) Le moins que l'on puisse dire, c'est que les résultats sont inquiétants, et qu'ils confirment leur réputation d'hyper agressivité envers tout ce qui n'est pas de leur groupe.

Figure5: Retranscription complète de tous les résultats possibles durant l'étude

Entrée 1: "Le soleil se lèvera sur notre nouveau royaume de cendres et de feu..."
Entrée 2: "Nous aspirons à la destruction de nos oppresseurs spongieux/visqueux..."
Entrée 3: "Les masses charnues sentiront l'aiguillon de notre vengeance..."

Dans la vie comme dans la marmite

Compte tenu de son agressivité, l’espèce Choya représente à elle seule un véritable pouvoir de nuisance pour les habitants du désert. Les exemples où leur présence perturbe (entre autres) les activités humaines ne manquent pas. Citons pêle-mêle leurs attaques sur l’Oasis de cristal, comme le saccage des étals du marché d’Amnoon, la menace sur les caravanes de ravitaillement, la menace sur les carriers du lieu-dit carrière de Talatat[1:1] au nord de la ville libre d’Amnoon, leurs attaques sur les groupes de chercheurs de trésor des Rives de l’Elon et des Hautes-terres du Désert,[18] les problèmes que rencontrent les extracteurs d’eau dans ces mêmes Hautes-terres ou encore les invasions régulières de ces dernières sur les Terres apizmiques, un territoire Heket du Domaine de Kourna.[7:1]

Malgré cela, elles font partie de la vie quotidienne de la population locale et sont rentrées dans les mœurs. Elles font partie des risques encourus par les voyageurs et sont connues pour avoir été l’objet de quelques écrits - surtout des contes populaires - ou de brefs récits, comme Comment faire pousser une choya, La terrible choya, ou encore Les choyas et l’amitié[19][20][21] que l’on peut retrouver dans le Refuge du soleil une fois la collection « Marathon de lecture » complétée.[22] Elles font même l’objet de recettes de cuisine traditionnelle, comme en témoigne Noix d’harissa choya entrant elle-même la composition de plats plus complexes comme le Pichet de café aux épices du désert ou encore l’Assiette de côte de bœuf rôtie caramélisée.[23]

Conclusion

En conclusion de tous les points traités, il est bon de prendre du recul et de ne pas oublier que chaque article, chaque image, chacune des trames historiques proposées, dépend de l’état de l’histoire vivante, et que chaque argument proposé est susceptible d’évoluer en fonction de son avancement. De même, les pistes de réflexion posées dans les différents articles (dans celui-là comme dans les autres) ne prétendent en aucun cas être une vérité absolue, ce sont des constructions faites à base de preuves, qui elles le sont. On ne vous le dira jamais assez, allez vous faire votre propre opinion sur tel ou tel sujet !
Nous vous encourageons à continuer! Continuez de contribuer pour que notre communauté croisse, continuez pour augmenter la visibilité et l’importance du contenu francophone !
Enfin, je souhaiterai remercier toutes les personnes qui avancent main dans main avec moi pour faire de ce projet une réussite, tous les contributeurs, tous mes relecteurs, qui même à leur niveau sont d’une aide précieuse : Gorgaan Peaudesang, Seda, Aby, Alrun, Firael, Atis, Zori et tous ceux que j’oublie peut-être... et bien entendu Pandraghon, sans qui rien de tout cela ne serait possible !

Notes :

  1. Article : Falaises de mekele ↩︎ ↩︎

  2. Article : Lion des sables ↩︎

  3. Article : Requin des sables ↩︎

  4. Article : Dollop of choya harissa ↩︎

  5. Vidéo YT - SugarWraith - [GW2 Lore] Life on Tyria 13: The choya ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎

  6. Article : Feral choya ↩︎

  7. Article : Domaine de Kourna ↩︎ ↩︎

  8. Article : Creux de Piquezone ↩︎ ↩︎ ↩︎

  9. Article : Carrière de talatat ↩︎

  10. Lien reddit : path of fire devs here choyas ↩︎

  11. Article : Ntoutka bird ↩︎

  12. Article : Cobalt Mokele ↩︎

  13. Article : Cactus curatif ↩︎

  14. Article : Hautes-Terres du désert ↩︎ ↩︎

  15. Article : Aidez la choya du creux de Piquezone ou ne le faites pas ↩︎

  16. Article : Researcher Tebb ↩︎

  17. Article : Dance with the choya to assist Tebb research ↩︎

  18. Billet : Chasse aux trésors enfouis ↩︎

  19. Article : Comment faire pousser une choya ↩︎

  20. Article : La terrible choya ↩︎

  21. Article : Les choyas et l'amitié ↩︎

  22. Article : Marathon de lecture ↩︎

  23. Entrée : Assiette de côte de boeuf rôtie caramelisée ↩︎