Comme d'habitude, avant de rentrer dans le vif du sujet il est bon de faire un bref petit récapitulatif historique afin de poser le contexte : les premières traces de civilisation asuréenne à la surface remonteraient aux événements de Guild Wars Eye of the north vers 1078Ap.E [1], ou l'on apprend que des créatures faites de roches en fusion, et d'une grande violence, les « destructeurs » [2] auraient forcés de nombreux peuples souterrains en dehors de leur habitat naturel, les poussant inexorablement à un exode vers la surface de la Tyrie, comme les Skritts, les Pituites (les limons de GW2 ou vases de GW1), les Nains déjà décadents, ou encore, le sujet du présent article, les Asuras.[3]
Il est aussi important de noter qu'à l'époque de cette de cette fuite vers l'inconnu, (dont la chronologie est d'ailleurs très incertaine, et dont plus aucun témoin oculaire n'est aujourd'hui en vie pour en parler) ces derniers durent tout laisser derrière eux : une grande partie de leurs archives, (et donc, de leur histoire), leurs cités, (dont nous ignorons quasiment tout, si ce n'est le nom de l'une d'entre elles « Quora Sum »[4] et qu'elles étaient au nombre de six, toutes reliées entre elles par le réseau de portails déjà existant, bien que moins étendu qu'aujourd'hui), et probablement beaucoup de leurs camarades. (Je cite aussi, le nom hypothétique d'une autre de ces cités « Rata Notas » mais n'ayant jamais réussi à remettre la main sur la source originale, prenez cette information avec beaucoup de précautions, elle n'a pas été vérifiée).
Nous ignorons la date précise de leur arrivée, toujours est-il, qu'ils débarquèrent sur l'actuelle Côte Ternie, et établirent leurs premières colonies, dont la plus importante à ce jour, Rata Sum [5][6]. Cependant, des indices laissent présager que c'est loin d'être la première, mais j'y reviendrai plus bas. Cet article ne cherche donc pas à être exhaustif à 100% sur le sujet, mais à dresser une liste des différents sites d'occupation asura, dans passé comme dans le présent, et à donner un maximum d'informations dessus (quand c'est possible).
I-Rata Sum
Censément la première réelle colonie à la surface, le site aurait vraisemblablement déjà été occupé bien avant leur arrivée. Plusieurs hypothèses peuvent être formulées quant aux précédents occupants : vu sa configuration, (et sa situation géographique) il est fort probable que les ruines soient contemporaine à l'une des « races antiques ».[7] Et sont affiliées soit aux Oubliés qui occupaient à cette époque une large partie de la Tyrie (même si leur présence n'est aujourd'hui absolument pas attestée dans cette région).
Soit aux Prophètes (Aruspices), dont on ne sait malheureusement pas grand-chose, mais dont certaines sources donnent quelques indices (interview de Ree Soesbee, voir dans les sources textuelles jointes) [7:1] peuvent nous donner quelques indices :
«-Les ruines de ceux-ci existent encore de part le monde, mais un aventurier quelconque ne serait pas capable de les distinguer de ruines ordinaires, passant ainsi à côté de leur valeur »
«-Certains vestiges de cette civilisation, et de cette époque ancienne, restent encore dans la Tyrie moderne (à la fois dans GW et GW2) »
Ce qui corroborerait la présence de nombreuses autres structures similaires dans les zones limitrophes à la cité, dont les caractéristiques sont les mêmes, comme la grande pyramide de la baie d'Arbor, ou les vestiges des structures des Terres Déchiquetées.
Il existe aussi la possibilité que ce soit un site Mursaat, même s’ils ont plus vraisemblablement occupée l'actuelle Baie de Janthir et les terres septentrionales, auxquelles nous n'avons jamais eu accès. (Ceci dit, l'époque est tellement lointaine que l'on ne peut l'exclure). Quant aux Nains et aux Jotuns, les probabilités sont encore plus faibles, ceux-ci occupant les Cimefroides.
Toujours est-il que l'avant-poste se développera rapidement jusqu'à devenir plus de deux siècles et demi plus tard (à la date actuelle de 1333 Ap.E) [1:1] le principal foyer de population et capitale « diplomatique » de nos « amis » aux grandes oreilles. (j'entends par « capitale diplomatique» par le fait qu'elle est assimilée comme tel du point de vue des autres races).
C'est aujourd'hui un centre ou prospèrent des générations d'asuras. Son visage à désormais bien changé et se présente sous la forme d'un immense cube flottant au-dessus des falaises de la Côte Ternie. Il est composé de plusieurs niveaux, lesquels pouvant être interprété comme les différentes « couches » structurant la société asura :
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le « cube » supérieur abritant le lieu de réunion du Conseil des Arcanes établi tout au sommet de la ville, sorte « d'assemblée constituante dirigeante » (qui n'est pas sans rappeler le Sénat romain aux grandes heures de la république, à la différence près que les sièges du Conseil sont d'avantage vus comme une corvée qu'un réel avantage)[8],
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les niveaux supérieurs abritant les célèbres universités asuras : Le collège de la Statique, constitué d'architectes, de bâtisseurs, et pour cause, ce sont eux qui s’attellent aux grands travaux et aux grandes constructions (Rata Sum compris) « -peut être considérée grosso modo comme notre génie civil actuel »[9], le collège de la Dynamique quant à lui regroupe le plus de scientifiques, ils aiment faire des expériences sans trop se soucier des conséquences « -on pourrait les comparer à notre industrie pétrochimique »[9:1], et enfin le collège de la Synergétique, regroupant majoritairement des théoriciens et des chercheurs dans moult domaines, avec peu d'applications immédiates, ils sont d'après Jeff Grubb, « -l'équivalent de nos chercheurs en thermodynamique, mécaniques des fluides, ou encore en physique nucléaire. » [9:2][6:1]
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l'étage des communs, la partie « publique » abritant les différents services qu'une capitale tyrienne se doit de posséder : (banque, comptoir, ateliers ..etc.)[6:2].
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enfin, les quartiers inférieurs sont quant à eux, le domaine de la « couche sociale » la plus basse :(même si le terme est anachronique au possible), les apprentis et les laborantins.
On peut également noter que, dans sa configuration actuelle, l'architecture asuréenne « moderne » a certainement été influencée par cette « proto Rata Sum »[5:1][6:3] (Même si on ne sait pas exactement dans quelle mesure), il y a tout de même une trame récurrente et ce, dès les origines, en particulier la figure du cube, et de tous ses dérivés géométriques, bien plus, que chez les autres peuples, peut-être pour souligner la valeur de leur culture, basée sur la logique, l'ingénierie et la « technomagie ».
Une autre notion est fondamentale pour comprendre l'architecture des Asuras, est celle des « structures flottantes »[10] (ou au moins surélevées) (Dont la quintessence est Rata Sum, dont le raisonnement peut s'appliquer à la majorité des bâtiments issus de ce peuple : à la Province de Metrica ou aux Terres Sauvages de Brisban entre autre)
D'après Ree Soesbee [10:1] elle peut s'expliquer de deux manières :
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la première, c'est qu'en débarquant dans ce monde inconnu et hostile, ils doivent composer avec beaucoup de races physiquement beaucoup plus imposantes, et ont du « en imposer » et « construire de l'extraordinaire » pour se montrer comme étant un peuple fort, et sans doute parce qu'il le pouvait tout simplement.[10:2][9:3]
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la seconde, est plus empirique, mais est tout aussi révélatrice à la vue de leur passé : comme expliqué plus haut, lors de leur exode, ils perdirent beaucoup de choses, culture, histoire, environnement, foyer(s)... ces pertes, ont sans doute été un traumatisme dans l'inconscient collectif d'un peuple de chercheurs, d'érudits et d'inventeurs, plaçant la connaissance au-dessus de tout, c'est peut-être ce qui les poussa à changer de schéma mental, et à s'élever au-dessus du sol, et ainsi trouver une position plus « défendable » plutôt que de vouloir retrouver à tout prix le milieu souterrain qui les a engendrés.[10:3] Ce qui ne les empêche pas de parfois s'établir au sein de grottes et/ou de souterrains.
II- Rata Novus
Rata Novus, est une ancienne ville asura, aujourd'hui en ruine, perdue au cœur de la jungle de Maguuma. Les rares sources d'informations à notre disposition datant de sa période d'occupation, proviennent des archives de son fondateur Zinn, ainsi que des défenses et des mécanismes en mode automatique sur place.[11]
Zinn, pour ceux qui ne le connaîtrait pas, est un personnage assez important de l'histoire des Guild Wars. [11:1][12] Célèbre golemancien de son temps, contemporain de la non moins célèbre Oola. Il eut une vie assez mouvementée, et ce pour plusieurs raisons. Son premier coup d'éclat eu lieu en 1078 Ap.E, date à laquelle ses trois créations, les golems N.O.X, G.O.X et R.O.X furent commandés puis détournés par une personne inconnue afin d'attenter à la vie de dirigeants et/ou de personnages importants des grands royaumes humains de l'époque : la reine Salma (encore prêtresse au temple des âges à cette époque, puisque chronologiquement avant la « Guerre en Kryte » ), le prince Bokka le magnifique dans son palais du Makuun Resplendissant (un des trois princes de Vabbi à ce moment-là, avec Ahmtur le puissant et Mehtu le Sage) et l'empereur Kisu à Kaineng. [12:1][13]
Voulant sauvegarder sa réputation, Il fit donc appel aux héros d'antan, leur demandant de les désactiver, en leur joignant l'aide d'un nouvel allié plutôt inattendu : M.O.X. Le summum de la science golemique de cet âge. (M.O.X rejoignait ensuite votre équipe de héros et pouvait vous accompagner dans vos aventures en Tyrie).
Suite à ces événements, il fut jugé la même année, et fut exilé des territoires asura pour une durée minimum de dix années. C'est ici que commence la suite de son histoire : peu de temps après, il pris part bien malgré lui à la guerre civile krytienne opposant les forces du blanc-manteau et la lame brillante voulant remettre sur le trône la dernière et légitime souveraine, descendante du roi Doric, Salma.
Sa collaboration forcée avec un autre golemancien, Blimm, permit aux forces royalistes de prendre un avantage décisif dans le conflit, notamment en mettant au point une protection de synthèse contre l'agonie spectrale des mursaats, en s'inspirant de celle créée par les prophètes. [12:2][13:1][14]
Une fois libéré de ses engagements envers la couronne, (et la fin de son « entente professionnelle » avec son collègue), s'ensuivit une période de transition, il retourna a ses propres recherches et décida de prendre un nouveau départ, il recruta les meilleurs membres dans différentes coteries, et décida de fonder une nouvelle cité souterraine vers 1090/95 Ap.E, Rata Novus. (la date exacte nous est inconnue) [11:2]
Le lieu fut choisi pour son emplacement, souterrain, et à « haute densité magique », qui s’avérera plus tard être un des principaux nœuds d'énergie des lignes de force.[11:3]
Ainsi, les habitants développèrent des techniques d’ingénierie et d'urbanisme très avancée. (comme le principe de « fibres optiques » qui amenait la lumière du soleil de la surface vers les profondeurs, ou encore un système de ventilation particulièrement performant)[11:4]
Leurs recherchent les menèrent également à apprendre avant tout le monde (ou presque) l'existence et l'importance des dragons ancestraux, en axant majoritairement leurs recherches sur le seul qu'ils étaient vraiment parvenu à identifier, Primordius.
Hélas, l'exploitation de la magie des lignes de forces pour alimenter leurs installations attira des créatures endémiques de cette région extrêmement dangereuse, les Chaks. Après des années de lutte, ou ils réussirent à les tenir à une distance relative de la cité, ils finirent par percer une brèche dans les défenses et l'envahirent, en massacrant une grande partie des Rata Novans. (entre 90 et 98% de la populatin)[11:5][13:2]. Tout juste le désormais vieillissant Zinn (eh oui car, petite digression, s'il était déjà adulte lors de l’exode de ses semblables en 1078 Ap.E, il aurait eu à la chute de Rata Novus en 1174 Ap.E,[11:6] plus d'une centaine d'année de vie, ce qui est considérable, même pour un asura) eut-il le temps avec un petit groupe de survivants (une vingtaine d'individus tout au plus) de prendre la fuite par le portail principal vers une nouvelle destination : le Mont Draconis, une immense grotte sous-marine située sous l'archipel des îles de feu et ou il tentera avec ses irréductibles de fonder une nouvelle colonie : Rata Arcanum.
III – Rata Arcanum
A la suite de la chute de Rata Novus, comme dit précédemment, un nouvel essai d'implantation de colonie asura fut entamé, tout comme Rata Novus, il était situé sur un lieu de pouvoir, cette fois-ci liée à la nature même de l'endroit, une caverne naturelle, habité par un écosystème artificiel introduit par la magie naturelle des premiers occupants des lieux, les Druides.[15][16]
Au bout de deux ans, voulant exploiter l'énergie de l'endroit, la petite communauté survivante construisit un appareil qui draîna une partie de la magie du lieu au bénéfice de l'avant-poste, chose qui ne fut pas du tout du goût des Druides, qui réagirent très violemment,considérant leur sanctuaire en danger, passèrent à l'offensive et tuèrent Zinn et le reste des survivants.[16:1]
Ici aussi, la chronologie des événements nous est inconnue, mais on peut cependant supposer que tous ne furent pas tués en même temps, en effet, il est encore possible aujourd'hui d'observer au mont Draconis la tombe de Zinn, comportant une inscription, étrangement écrite en ancien ascalonien :
transcriptible en anglais : « Zinn his genius knew no bounds » signifiant dans la langue de molière « Zinn, son génie ne connaissait pas de limites »
Pour finir, on sait également qu'il amena avec lui une quantité non négligeable d'équipement et de golems, dont on peut en retrouver un « cimetière » non loin des ruines de la ville, désormais occupée pour une raison inconnue par l'Enqueste.[15:1][16:2]
IV – Rata Pten
Cette « Rata » est un peu particulière, puisqu'elle est quasiment inconnue du grand public, et est pourtant d'une importance capitale pour une hypothétique choronologie asura. Située au nord-ouest du mont Maelstrom, non loin des ruines d'Orr, et fouillée encore aujourd'hui par le prieuré de Durmand.[18] Elle renfermerait des artefacts et différents indices épigraphiques [19] montrant qu'elle serait au moins contemporaines de l'âge d'or de la péninsule orrienne, ce qui en ferait si cela s'avère exact, la plus ancienne trace d'occupation asuréenne encore observable à la surface de la Tyrie.
Hormis cela, nous ne savons malheureusement pas grand chose de sa fondation, de son histoire ou de son déclin, pas même des dates, si ce n'est celles correspondant à l'histoire orriennne (c'est à dire que cela nous place sur une fourchette chronologique de plus ou moins 1069ans, de l'indépendance d'Orr, en 2 Ap.E, à sa submersion en 1071 Ap.E. ). [1:2][20]
Cependant, dans des écrits d'un marchand ascalonien [20:1] datant d'un peu avant la troisième guerre des guildes, fait mention d'un usage de la magie débridée et ce, postérieurement à l'exode des dieux, dont voici quelques extraits :
« -Ma carrière de marchand a débuté à la Foire de Foible, au sud d'Ascalon. Imaginez mon émerveillement lors de ma première visite aux marchés enchantés de Wren. »
« -Les poissonniers exhibaient leurs prises vivantes dans des orbes d'eau, devant leurs tentes. Les porteurs augmentaient leur force à l'aide de sortilèges, soulevant d'une main des charges capables d'épuiser un taureau de bât »
« -A Ascalon, nous n'utilisons la magie qu'en dernier recours. Mais pour les Orriens, la magie est un outil comme un autre, utilisable à l'envi. »
ou encore
« -Qu'est-ce que cela signifie pour les Orriens ? De tels prodiges et une telle insouciance. Même au pays des Dieux, tout cela doit avoir un prix.. »
Ces écrits peuvent être interprété comme une preuve indirecte d'une éventuelle contemporanéité et donc, de contacts potentiels, car comme on le sait aujourd'hui, le fait que les Six s'installent à cet endroit précis, n'est pas anodin, c'était ici aussi une source de pouvoir, une source d’énergie magique, qui s’avérera n'être autre que Zaithan. Or, là ou il y a grosse concentration de magie, il y a une plus forte probabilité d'avoir des traces de civiisation asuréenne. (Rata Sum, Rata Novus, *Chambre de transfert principale...)
Sans aller jusqu'à qualifier l'endroit comme étant un centre de premier ordre, il est possible que ces vestiges aient été en plus d'un accès à la surface (puisqu'ils vivent encore sous terre à ce moment-là), soit une plate forme commerciale, soit centre d'études ? Ce qui expliquerait la grande concentration d'artefacts orrien en son sein.[18:1][19:1]
Enfin, en jeu on peut trouver un PnJ dans un camp du prieuré à l'ouest du site [21] en train de déchiffrer une inscription dans une langue inconnue, (en tout cas ne ressembant ni au nouveau krytien, ni à l'ascalonien, ni à aucun langage connu), pourrait-elle être apparenté à un proto alphabet asura ? Nous n'avons pas plus de preuve pour le moment.
V- Rata Primus
La dernière « Rata » à notre connaissance, est Rata Primus, dévoilée depuis la saison IV du monde vivant, située à l'ouest d'Elona, en Dajkah, et plus précisément dans les Îles de Ventesable. C'est un supercomplexe scientifique, appartenant à l'Enqueste, une des organisations « criminelle » majeures de Tyrie, (même si les choses ne sont en réalité pas aussi simple) ayant des ramifications partout dans le monde, de la côte ternie à Elona en passant par Orr.[22]
L'ensemble se compose de plusieurs secteurs, essentiellement des laboratoires, chacun dédié à un type de recherches bien particulier [23] mais on peut discerner grosso-modo deux grandes parties, les laboratoires du complexe bas, et le Cube, dont la structure s'inspire clairement de celle de Rata Sum, avec également la même configuration interne (étages,rampes...etc) mais qui n'a pas la même fonction, il semblerait qu'il ait été conçu comme site d'expérimentation à grande échelle développant les recherches les plus avancées de l'Enqueste à une échelle grandeur nature.[23:1]
Ne voulant pas spoil l'intrigue de la saison IV du monde vivant encore assez récente, je n'en dirait pas plus, sachez seulement qu'à l'époque de l'arrivée du commandant du Pacte, et des forces alliées, le site avait déjà été évacué par la majorité de ses occupants, une bonne partie des archives et documents détruits ou falsifiés rendant toute interprétation ou analyse plus poussée du lieu assez délicate (en plus de son invasion simultanée par les Éveillés)
Ce site, n'est donc pas une cité au sens ou on l'entend, mais méritait néanmoins sa place dans cet article.
VI – Les autres traces de diffusion de civilisation asuréenne
Ici encore, les traces sont plutôt ténue, Mais pas absentes, et surtout dues à une spécificité culturelle asura, en effet, certains chercheurs au lieu de demeurer en ville, préfèrent mener leurs recherches en paix dans des laboratoires reculés dans les terres sauvages. Ce mode de fonctionnement est attesté au moins depuis le début de leur colonisation de la surface[1:3][13:3], et expliquent la présence de nombreuses ruines un peu partout sur la côte ternie, mais pas seulement, certaines allant parfois beaucoup plus loin, des Cimefroides à Ascalon. [10:4]
Les traces de certains de ces anciens micro morceaux de civilisation sont encore perceptibles aujourd'hui. Même si la plupart font partie des éléments du décor, n'allez pas croire qu'ils sont là par hasard. (D'une manière générale, que ce soit à partir de 1072 ou de 1333 Ap.E, tout le décor (ou presque) est en lien avec l'histoire de la Tyrie, avec sa signification et son histoire : du méga cristal de la fournaise à Ascalon, jusqu'aux ruines des fermes du Saut de Malchor et la place des Lumières...) Malheureusement pour nous, la plupart des ruines asuras sont indatables car trop peu d'éléments y sont rattachés. En voici néanmoins quelques exemples (liste non-exhaustive) :
On en trouve des vestiges plus proche de nous, comme ceux du labo d'Oola à la province de Metrica, portant aujourd'hui le nom de « Laboratoire de Oola l'ancêtre » [24] ou encore les ruines d'un endroit bien connu des joueurs de Guild War : les fourneaux à golems ayant servi lors des événements de Guild Wars :Eye of the north, le projet G.O.L.E.M (Génotype Organique Libéré par Enchantement Magique) ayant vu naître les premiers prototypes de golem terrestre lors de la guerre contre les Destructeurs, qui sont toujours observables toujours dans la province de Metrica.
Enfin, petite précision en ce qui concerne les modèles des bâtiments de la côte ternie vers 1078 Ap.E, ils sont largement tous inspirés du projet avorté de la quatrième campagne de Guild Wars : *Guild Wars Utopia * [25] originellement prévue pour 2007, annoncée vers fin 2006 (l'équipe de développement de l'époque se programmait une campagne tous les six mois environ), elle fut annulée pour plusieurs raisons. (Mais surtout à cause de contraintes de développement et des limitations technologiques de l'époque) Du peu qui nous a été dévoilé, elle devait prendre place sur la côte ternie, et présenter des noms et architectures s'inspirant des civilisations mésoaméricaines. [25:1] Le projet naissant fut alors stoppé au profit d'un plus ambitieux, Guild Wars 2, cependant, les modèles déjà prêts furent ajoutés à la première et seule extension de la série des Guild Wars originaux : Eye Of The North, censée faire le lien entre les opus précédent et le futur GuildWars 2.
(Petite digression pour vous encourager à aller fouiller sur la page wiki d'Utopia, fournie dans les sources textuelles [25:2], il y a pleins de belles choses à voir, comme les prototypes des Sylvaris, ou les premiers « Destructeurs » conçus en tant que crustacés tueurs, si vous n'avez pas peur de l'anglais, croyez-moi, ça vaut le détour)